Qu'est ce qu'un glossaire ?
Un glossaire est un ensemble de termes considérés comme techniques, clés ou spécifiques. Chaque mot est répertorié dans sa langue source avec sa traduction dans les langues cibles.
Un glossaire n’est pas une obligation pour le traducteur mais une traduction souhaitée par le client lorsque le contexte le permet. Le traducteur reste seul juge de la pertinence ou non de la suggestion.
Un exemple de glossaire
fr-fr | en-us | es-es |
jupe | skirt | falda |
pantalon | trousers | pantalones |
t-shirt | t-shirt | t-shirt |
pull | sweater | suéter |
chaussettes | socks | calcetines |
Quels termes entrent dans la composition d'un glossaire ?
Les mots
Un glossaire est avant tout composé de mots. Ces mots seront reconnus s’ils sont orthographiés de manière identique dans le glossaire et dans le texte à traduire.
Leurs variantes simples seront également reconnues : pluriels, conjugaisons et accords.
Exemple : glossaire, glossaires
Les groupes de mots et slogans
Il peut également être composé de groupes de mots ou de slogans. Ces groupes de mots seront reconnus s’ils sont orthographiés de manière identique dans le glossaire et dans le texte à traduire. Si des variantes existent, ce qui est rarement le cas, elle seront reconnues jusqu’à un maximum de 3 mots.
Exemple : Borders end here.
Au-delà de 3 mots, les entrées ne seront reconnues que si elles sont strictement identiques dans le glossaire et dans le texte à traduire.
Qu'est ce qui ne rentre pas dans la composition d'un glossaire ?
Les phrases, énumérations et listes
Un glossaire n’est en aucun cas composé de phrases descriptives ou complexes, ou d’énumérations / listes.
Exemple : Nous nous engageons à vous rembourser s’il y avait le moindre problème avec votre commande.
Le même mot avec des traductions différentes
Il est déconseillé d’inclure plusieurs fois le même mot avec des traductions différentes. Cela peut handicaper le bon fonctionnement du glossaire.
Exemple : shop = magasin / shop = commerce
Les doublons flous
Il est inutile d’inclure des doublons flous dans son glossaire, c’est à dire des termes et leurs variantes proches. Dans le cas de notre exemple, le terme “pantalons” aurait été reconnu dans le groupe de mots “deux pantalons”.
Exemple : pantalons, deux pantalons
Comment construire son glossaire ?
Un glossaire se construit dans un document Excel ou CSV.
Pour construire son glossaire, il faut dans un premier temps lister les termes que l’on souhaite dans une première langue. Dans la seconde colonne, il faut lister les termes correspondants dans la cellule (Terme A = Cellule B1 / Terme A’ = Cellule C1) dans la seconde langue, et ainsi de suite.
Il faut également renseigner dans la première cellule de la colonne de quelle langue il s’agit, en utilisant le code langue approprié (que vous pouvez trouver ici).
Remarques importantes
5 mots maximum
Par souci de performance, les entrées d’un glossaire ne doivent pas dépasser 5 mots. Pour les entrées de plus de 5 mots, il est plus pertinent de les entrer dans la mémoire de traduction.
Ordre des colonnes
Un glossaire peut être multilingue et l’ordre des colonnes n’a pas d’importance. Un glossaire dont la colonne 1 est en français et la colonne 2 en anglais peut à la fois être utilisé pour des projets depuis l’anglais vers le français et depuis le français vers l’anglais.
Entrées erronées
Si votre glossaire contient des entrées erronées (le code langue en titre de colonne, un retour à la ligne dans une entrée, une entrée dépassant 5 mots, etc.) la plateforme refusera votre fichier au moment de l’import.