Vous avez décidé de localiser votre site web, plutôt que de simplement le traduire ? Vous avez fait le premier pas vers une stratégie de développement à l’international performante. Pour amorcer le second, misez sur l’organisation : abordez votre projet dans le bon ordre, cochez la checklist des éléments incontournables… et évitez les écueils les plus courants, ces erreurs qui font fuir votre cible plutôt que de la fidéliser. À localisation réussie, expansion garantie !
Traduction et localisation de site web : les bonnes pratiques
1. Attaquer bille en tête
La localisation d’un site web est une stratégie dans votre logique d’expansion. Et comme toute stratégie, elle demande à être planifiée, réfléchie, organisée. Rédigez un cahier des charges, exportez le contenu de votre site, faites appel à une plateforme spécialisée, considérez tous vos supports de communication… Autrement dit, préparez les contenus à localiser et choisissez une méthode avant de vous lancer !
2. Oublier le SEO
Vous gagnerez du temps à établir une stratégie de référencement avant même de commencer à traduire vos contenus. Etablissez un glossaire de mots-clés, adaptés à vos besoins et au marché local. Le traducteur pourra s’appuyer sur ces mots-clés pour enrichir sa traduction… et votre référencement. Une stratégie SEO bien pensée permet aux visiteurs d’arriver au bon endroit sur votre site, ce qui est indispensable pour booster la conversion !
3. Traduire absolument tout le contenu
Un article sur les intempéries bretonnes intéressera peu vos visiteurs mexicains. Un sujet apparemment anodin pourrait même faire scandale à l’autre bout de la planète, pour peu qu’il entre en conflit avec les croyances locales. Restez vigilant(e) quant au contenu de vos messages ! Avant de lancer une traduction, identifiez les sujets pertinents, inappropriés ou sans intérêt pour la cible : mieux vaut traduire moins que traduire mal.
4. Traduire mot à mot
Chaque langue possède son vocabulaire, son histoire, son humour. Un bon traducteur doit donc maîtriser la langue, mais également la culture locale afin d’y puiser des références, d’y adapter les jeux de mots, exemples ou expressions, autant de subtilités inconnues des traducteurs automatiques.
5. Se contenter de traduire !
Transcrire les contenus existants est une première étape, créer des contenus spécifiques à chaque pays, la suivante. Le meilleur moyen d’adapter votre site à un marché est de l’enrichir avec un contenu marketing sur mesure, exploitant des sujets et supports propres à l’audience de destination. Textes, images ou vidéos, Halloween, la culture maori ou le nouvel an chinois, à chaque cible locale ses préférences.
6. Zapper le service client
Qu’il s’agisse d’un formulaire de contact, de réseaux sociaux, d’un chat ou d’un service téléphonique, il est indispensable d’accompagner vos visiteurs et de leur répondre dans leur langue. Et si un traducteur automatique peut vous aider à comprendre rapidement la signification d’un email afin de le transférer au service local approprié, il ne pourra pas répondre à vos clients. Pas correctement, du moins.
7. Bâcler les détails
Devise, fuseau horaire, calendrier d’événements, tailles et unités de mesure, méthodes de paiement ou modalités de livraison, de retour et de remboursement : pour une localisation efficace de votre site web, prenez en compte les plus petits détails et adaptez-les au marché local. Si ces informations existent sur le site d’origine, elles sont en principe utiles à vos visiteurs… et font souvent la différence entre un simple visiteur et un futur client.
8. Ignorer la technique
Localiser un site web implique également de localiser tous ses éléments techniques, des urls aux backlinks, du code aux métadonnées. Ils sont essentiels au référencement de votre site sur les moteurs de recherche locaux, eux-mêmes responsables de la visibilité, et donc de la fréquentation du site en question !
Pour localiser un site web sans erreurs de parcours, vous aurez besoin d’une équipe d’experts : traducteurs professionnels, chefs de projet, rédacteurs, parfois des juristes ou développeurs, rassemblés autour d’un objectif commun et familiers du marché local visé. Un projet complexe ? Sans doute, si vous cherchez à le résoudre en interne sans disposer des ressources ou des compétences adéquates. Beaucoup moins si vous l’externalisez auprès d’équipes rodées au processus, d’autant que les retombées valent bien les efforts concédés !