Dans un contexte de globalisation et de développement à l’international, de plus en plus de sites Internet déclinent une version de leur site dans d’autres langues, en particulier en anglais. L’objectif est de bénéficier de l’accroissement du volume global de ventes effectué à l’étranger : celui-ci vient en effet de dépasser mille milliards d’euros (eMarketing, 2012). Pour autant, si une bonne dose de bon sens facilite cet exercice, rares sont les sites qui ont les moyens et les compétences pour traduire et localiser leur site en interne. L’adaptation d’un site Internet à une audience étrangère requiert certaines compétences clés, en particulier linguistiques et techniques.
Afin de vous aider à rendre votre entreprise visible aux quatre coins du monde, Textmaster vous présente 5 conseils pratiques pour optimiser la traduction de vos sites internet :
1. Choisissez avec soin votre nom de domaine
Si vous envisagez déjà des versions multilingues de votre site avant sa création, veillez à opter pour un nom de domaine qui soit compréhensible et facile à mémoriser, pour les différents groupes linguistiques que vous souhaitez atteindre. En règle générale, on préférera opter pour une URL exprimée en anglais car c’est la langue la plus susceptible d’être comprise par le plus grand nombre.
2. Pensez à votre référencement dans les moteurs de recherche
Optimiser le référencement d’un site multilingue (SEO) n’est pas une chose aisée, et il n’existe pas vraiment de méthode miracle. Selon les ressources ou le temps dont vous disposez, vous pouvez opter pour trois stratégies différentes :
- Un répertoire par langue (mondomaine.com/fr) ;
- Un sous-domaine par langue (fr.mondomaine.com) ;
- Un domaine unique par langue (mondomaine.fr et mondomaine.es).
Cette dernière solution est celle qui est privilégiée par Google car elle facilite grandement le moteur de recherche à fournir des résultats pertinents et ciblés aux utilisateurs grâce à une reconnaissance de la langue et du pays.
3. Évitez les traductions automatiques
Un bouton de traduction magique serait tellement plus simple, n’est-ce-pas ? Même si les API développées ont permis de faire de grands progrès, soyez conscient que la qualité de votre traduction ne sera pas parfaite (loin de là). Le problème, c’est qu’en plus de véhiculer une très mauvaise image de votre société, les erreurs de traduction sont désormais sanctionnées par les moteurs de recherche, qui défavoriseront votre site internet dans leurs résultats. Notre conseil : préférez toujours le travail d’un traducteur humain à celui d’une machine..
4. Tenez compte du contexte culturel
La traduction implique bien plus qu’une transposition mot à mot, et ce pour une simple raison : chaque mot transporte un bagage culturel qui en nuance le sens. C’est pourquoi un terme commun ou une expression banale peuvent parfois revêtir une signification bien différente en fonction de la langue choisie. De mauvaises traductions dues à des interprétations culturelles erronées peuvent mener à des situations d’incompréhension (voire pire), qui peuvent avoir des répercussions fâcheuses pour votre entreprise. Soyez donc certains de faire appel à un traducteur chevronné ayant une excellente compréhension des différences culturelles entre la langue source et la langue de destination afin d’éviter ce genre de désagréments.
5. Prêtez attention au choix des langues
Le fait que vous ayez une affinité particulière avec l’italien et le portugais n’est pas une raison suffisante pour que vous décidiez de traduire votre site web vers ces langues. Vous devez mettre de côté vos préférences personnelles et penser uniquement à votre public cible actuel ou potentiel. Prêtez également attention aux particularités linguistiques du pays qui vous intéresse. Certains possèdent deux, voire trois langues officielles. C’est le cas notamment en Belgique, où une entreprise qui souhaite obtenir une visibilité sur tout le territoire aurait tout intérêt à envisager au minimum une version française et flamande de son site.